Nous avons pris des billets pour visiter le Château de Dublin, monument extrêmemnt important de l'histoire politique du pays. Je (Clémence) vais en faire une description assez détaillé car nous avons appris des choses passionnantes et que j'ai adoré cette visite, libre à vous de me lire ou non.
Nous commençons cette visite par l'escalier Battleaxe, lieu où est prise la première photographie officielle de chaque président et présidente du pays. Nous passons ensuite dans la salle d'attente, une sorte de petit haul reliant les Appartements d'Etats et les pièces semi-privées du vice-roi et de la vice-reine.
Nous visitons ensuite la salle James Connolly et nous découvrons un pan important de la lutte contre la domination britannique. James Connolly était un leader de la révolution qui fût blessé en 1916. Il passait ses dernirs jours dans cette pièce qui servait d'hôpital. Mais il ne mourra pas ici car il fût emmené à la prison Kilmainham et fut executé par un peloton britannique. Cette exécution provoqua l'indignation en Irlande, faisant pencher la balance en faveur de l'indépendance à l'égard de la Grande-Bretagne.
Nous nous dirigeons alors vers le couloir d'Etat qui servait de passage pendant les saisons mondaines pour les "débutantes" (cf Bridgerton). Aujourd'hui nous retrouvons dans cette magnifique pièce les portraits des chefs d'état irlandais, dont le premier fut Douglas Hyde en 1938. Nous parcourons ensuite rapidement la salle Apollon qui tire son nom de la remarquable représentation d'Apollon au plafond.
Nous visitons ensuite l'impressionnant salon d'Etat (drawing room en anglais), qui servait de salon pour recevoir les amis et boire le thé. Cette pièce a notamment accueilli lors d'une occasion informelle la reine Victoria (dont un portrait se trouve dans la pièce) et plus récemment, l'approbation de la réunification de l'Allemagne en 1990 a été décidée dans cette pièce.
Nous poursuivons vers la salle du trône où l'on peut retrouver des roses anglaises, des chardons écossais et des trèfles irlandais entourant la pièce, ainsi que le lion anglais et la licorne écossaise sur le dais (le cadre au-dessus du trône),saisissant la harpe, symbole irlandais, représentant donc le contrôle britannique sur le pays. Nous pénétrons par la suite dans la galerie des portraits dont les murs sont recouverts depuis 1843 des portraits des anciens vice-rois.
Nous passons dans les quartiers du contrôleur dont le rôle était de tenir les comptes des dépenses du vice-roi, un personnage très important Document. Aujourd'hui, ces quartiers servent d'expositions pour de nombreuses oeuvres, les plus impréssionnantes étant les peintures à l'apparence sculpturale de Peter de Gree. Nous faisons un tour dans la salle bleue et blanche de Wedgwood, salle de billard qui fût transformé en jardin exotique avec fontaines et citronniers lors du bal de la Saint-Patrick de 1848.
Nous terminons notre visite par la majestueuse salle Saint Patrick, la salle de cérémonie la plus importante d'Irlande. Cette salle de balle historique fait office de salle de banquets officiels (ça fait 4 fois 'salle' pardon). Cette pièce tient son nom des chevaliers de l'ordre de Saint Patrick qui se sont rencontrés ici pour la première fois en 1783 et dont les plaques héraldiques (notamment celle du comte de Mayo mdr) et les bannières familliales sont encore exposées ici aujourd'hui. Ce qui donne encore plus de panache à cette pièce, c'est le plafond peint en trois parties par Vincenzo Waldré en mai 1789 (pendant que nous ont coupait des têtes trkl). C'est égalemment ici que Douglas Hyde a été investi président (en 1938 donc) ainsi que tous les présidents suivants, notamment Mary Robinson qui devint en 1990 la première femme présidente du pays. Enfin, plus récemment, en 2011 exactemement, la reine Elizabeth II a dîné dans cette pièce étincellante, il s'agissait de la première visite d'un monarque britannique depuis l'indépendance irlandaise en 1922.
Cette visite captivante s'achève malheureusement déjà. Nous avons juste le temps de manger un succulent plateau chez Daruma avant que Nico n'aille en cours.